Le 30 septembre dernier, l’École catholique de l’Enfant-Jésus (Dryden) a souligné la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation sous forme d’une cérémonie de commémoration pour sensibiliser les élèves aux réalités autochtones.
Les élèves et les membres du personnel de la classe de 4e à la 7e année ont débuté la journée en participant à une cérémonie de purification avec Mme Savage, la direction de l’école. La classe de jardin à la 3e année a bénéficié de la visite de Mme Ginnette, la kokum d’une étudiante de 1re année, qui a aussi effectué une cérémonie de purification auprès des petits.
Atelier de fabrication d’objet de réflexion
Mme Rachele, secrétaire et bibliotechnicienne de l’école, a animé un atelier de fabrication d’un objet de réflexion avec une plume et des perles qui représentent les interactions avec les peuples autochtones du passé, du présent et du futur.
La cérémonie commémorative
L’école a accueilli M. Percy Cameron, un aîné de la communauté, à la cérémonie. Il a raconté une légende autochtone afin d’expliquer le sens de la persévérance et l’importance de surmonter les défis. M. Cameron apprécie beaucoup sa participation aux activités scolaires. « Lorsque je participe aux activités de votre école, cela m’aide à guérir », explique M. Cameron. « Je suis reconnaissant de votre invitation à vos activités, je l’apprécie beaucoup. »
Lors de la cérémonie chaque participant a écrit un mot ou une prière sur un cœur de carton orange collé sur un bâton de bois pour que ce dernier soit placé, avec leur objet de réflexion, à l’intérieur du Cercle de vie lors de la cérémonie pour commémorer les enfants disparus dans les pensionnats et pour honorer les personnes survivantes et leurs familles.
Éric, élève de la 7e année, explique l’importance de la commémoration, « cette journée m’aide à comprendre ce que les peuples autochtones ont passé à travers dans le passé et ce qu’ils passent à travers même encore aujourd’hui. En classe, on apprend beaucoup au sujet des injustices imposées auprès des Premières Nations, les Métis et les Inuit. C’est très triste qu’ils ne se soient pas fait traiter comme il le faut. Ça doit changer. »
« L’école valorise sa relation auprès de la communauté autochtone locale et veut poursuivre dans ses apprentissages des coutumes, des valeurs et des enseignements tout au long de l’année », ajoute Mme Savage.